Interpol – our love to admire
Bon donc..
c’est aujourd’hui.
Je ne
pouvais décemment pas feindre de n’avoir senti ce qui se tramait entre Hudson
River et East River outre-Atlantique. Ils l’annonçaient à grands renforts de
cerfs, d’ours et autres bestioles des bois depuis quelques mois maintenant :
Interpol jette
aujourd’hui sont troisième opus au fond des bacs internationaux de nos
disquaires. (Si ce n’est qu’à mon avis il sera placé en vitrine sous les
spot-lights du rayon « indépendants » ou « indies » de ces
mêmes chaînes de magasins)
A l’heure
où – blanchit la campagne – j’écris cette note à la lueur de quelques éclairs frappant
l’ouest parisien, je me dis que la rumeur qui grondait jusqu’ici à propos de
cet LP tant attendu ne pouvait être à l’origine d’autre chose que d’un album,
si ce n’est de la consécration, tout au moins de la confirmation (le précédent
ayant pu être considéré comme l’album de la profession de foi).
Quelques
rares notes ont pour l’instant réjoui mes ouïes sans vraiment que j’eusse pu me
rendre compte de la qualité de la chose. Je n’ai donc ni vu de clip ni entendu l’album
(même en « listening party » : concept inventé pour l’occasion
pour la sortie de l’album), juste eu le temps d’aller m’insurger contre
certaines critiques infondées sur leurs pré-productions sur quelques sites du
coin.
Je ne
pouvais pas faire autrement que de le mentionner parce qu’après 5 concerts et
plusieurs centaines d’heures d’écoute, je ne vois toujours pas l’intérêt de me
poser des questions sur l’écoeurement éventuel que je pourrais éprouver en laissant
le soin à cette nouvelle galette laser de monopoliser mon lecteur CD :
Ecoeurement qui n’aura pas lieu d’être.