La journée Delaphame.. C’est comme un nom de médicament
Née dans les années.. du début de l’ancien testament, un
peu après la génèse (à peu près en même temps que la pomme d’adam), elle était
toute nue au début. Certains peuvent regretter ces temps anciens mais
dites-vous bien qu’à l’époque, elle était seule, jeune et belle :
aujourd’hui si le monde évoluait d’un coup en camp de naturistes on
rirait surement moins.
Bref ! La femme est une « petite chose » qui
se définit souvent de manière autonome comme « fragile »,
« gentille », « compréhensive », « mimi » &
« pleine d’initiative » (entre autres). Nous ne reviendrons pas sur
cet état de fait, ce ne serait que nier l’évidence qu’ELLE dispose communément
de l’ensemble de ces qualités (la fragilité n’est pas une
« qualité » à proprement parler, mais le qualificatif qui
signifie : « je suis moins forte que toi, j’ai besoin d’être
protégée.. et c’est en te donnant cette impression que je peux t’entuber dès
que j’en ai besoin, toi lourdau de mec : c’est bien facile !! ». Car
oui ! Chers amis ! N’étant pas munis d’autant de fibres musculaires
que nous (les « Hommes », Mennen) – car arrêtons la langue de bois,
nous sommes tous parés d’un volume considérable de triceps, biceps, quadriceps
et autres éléments provenant de ceps (: le vin) – la femme donc a dû
trouver un autre moyen d’imposer son style.
Si elle est parfois stressante, souvent insupportable, elle
est si importante pour la seconde moitié (un peu moins) de la population
hétéro, que pas mal d’hommes – j’en fais partie – sont totalement révoltés par
la condition qu’elle occupe encore actuellement dans certaines sociétés ou
micro-sociétés même occidentales. La position que certaines très mauvaises
interprétations de « manuels » religieux donnent aux femmes dans
certains pays du moyen-orient ou d’Afrique, le statut dont elles
« bénéficient » sous certaines dictatures asiatiques, les lapidations
encore à l’heure actuelle dans quelques pays d’Afrique.. et plus près de chez
nous la manière dont elles peuvent être traitées justement dans certaines
micro-sociétés. Tout ça ne me laissera jamais indifférent une seconde.
Un lien d'importance récupéré sur le site d’un de mes groupes
affectivement adoré de l’adolescence (RATM) : WOMEN ALIVE
Cette journée n’est à mon sens pas celle du statut de la
ménagère au ménage, je m’en fous.. beaucoup d’entre nous ont vu nos mères
s’atteler à toutes les tâches ménagères et la bouffe, il fallait changer ça
mais je pense que ça a été fait et c’est très bien. Les couples d’aujourd’hui
dans lesquels le schéma est celui d’antan sont encore nombreux mais la femme
est plus libre. Libre de se casser, libre de trouver un mec qui saura partager
ces choses dont chacun se passerait.
Cette journée est d’abord celle des femmes qui n’ont pas le
statut de femme mais celui de sous-humain. A partir du moment où on aura
atteint ce premier objectif global, on pourra s’attaquer à 100% à l’égalité
dans les salaires, les positions professionnelles etc.. mais on est
malheureusement obligé de prioriser dans nos vies. Les pays occidentaux
« n’ont plus qu’à » régler ce second problème. De mon côté, tant que
le premier n’est pas réglé, il prime encore. Pour le second, Femmes et Hommes
n’auront jamais la même vie, mais sur le travail ou autre, rien n’est bloquant
pour qu’on atteigne l’égalité dans quelques décennies.. (on aura du mal à
espérer mieux)
La femme est au choix :
- une mère
- une amoureuse
- une midinette
- une épouse
- Diam’s
- une groupie
- un top model
- ou pas..
- une zoulette qui crache par terre
- une copine
- Scarlett Johansson
- une pisseuse post-pubert
mais quoiqu’elle soit, elle a sa journée et elle l’a
méritée. (remerciez au passage les femmes d’Amiens sorties dans la rue le 08
mars 1902, jour où il faisait surement frisquet parce que l’effet de serre
n’avait pas encore répandu son dévolu sur la surface du globe ; et Clara Zetkin du PS
Allemand qui proposa tout ça en 1910)
Car comme l’a dit Julien Clerc mais de manière plus
personnelle : Femmes on vous aime.