CSS - J’en ai marre d’être sexy.. (et je ne parle pas (que) de moi)
Haletant, fatigué
& presque énervé, quel ne fut finalement pas mon ravissement hier soir
à retrouver - ¾ d’heures après le début du concert - ma place pour CSS toute égarée
qu’elle était derrière un monticule de tiroirs depuis plusieurs jours. (J’avais
même rappelé l’agitateur depuis 1954 pour être sûr que j’étais bien allé la
retirer.. ce sur quoi un timbre de voix admirable m’avait répondu : « votre
place a été éditée le 17/03 : 1 mois day for day (ou Tag für Tag.. me
souviens plus) ».. enfin. le doute avait investi mes synapses et commençait
à prendre ses aises et gangréner ma santé mentale). Bref. Rien manqué, même pas
la première partie molle : Tilly on the wall.. (méritaient-ils d’être
cités?)
Cansei de
ser Sexy par contre.
Sextet de
Sao Paulo - 5F/1M – d’une efficacité sans foison de comparaison, 4 filles (tout
ce qu’il y a de moins féminin, mais c’est un choix, ça se voit.. à l’image de
ce tee-shirt couvrant une jeune bassiste frêle par une photo de seins) aux
mouvements progressivement visibles au fur et à mesure du show. Un batteur
moustachu aux pads bien adaptés, quelques synthés et une chanteuse au-delà du
reste. Energique à te réchauffer en 5/5 Val Kilmer après son hypothermie dans le Saint, charismatique, petite, plutôt
mignonne asiat, sans besoin d’un corps de rêve tellement sa gestuelle est
simple, ample mais pas maniérée et sa voix.. perçant le flot du sur-puissant beat
new-wave servit par des filles en voie vers le survoltage. L’Elysée méritait d’être
à ce point pleine..