job attitude
Et qu’en
est-il de tous ces entretiens d’embauche qui vous rendent parfois la France
triste
De ces RH
qui se font détester d’emblée en murrant chacune de vos invectives par « Les
questions c’est après ! C’est moi qui les pose pour
l’instant » : belle preuve de la necessité d’un relationnel à toute
épreuve dans votre entreprise ma petite dame. Charme et ouverture vous
caractérisent. Ceci vous imposant, à la question : « et maintenant
est-ce-que vous avez des questions à me poser ? » de cloturer
l’entretien par un « non, je pense que je vais y aller, merci, bonne
fin de journée ».
De ces
hommes qui viennent vous chercher 3/4 d’heure après l’horaire prévu, au moment
où justement vous revêtiez votre manteau. Qui ne s’excusent, ne se présentent
ni ne vous saluent, vous font monter et tentent de donner un sens aux premières
vraies paroles qu’ils vous adressent, sens paumé quelquepart dans une phrase du
type « Vous connaissez la différence entre héritage et polymorphisme en
java et en C++ ?? ». Et vous perdez une seconde fois tout intérêt à cet
entretien comme de toute manière le sujet abordé est bien loin des aspirations
professionnelles vers lesquelles vous tendiez.
De ces
patrons de PME qui vous disent lors d’une première entrevue :
-
« ah, vous n’avez pas voulu refaire cette dernière année alors que tout le
monde le fait. Ce cursus pour moi c’est l’école de l’excellence.. je pense donc
qu’on ne va pas pouvoir travailler ensemble parce qu’ici on prône l’excellence..»
- «
Effectivement je pense aussi qu’on ne pas pouvoir travailler ensemble,
excusez-moi de
Tout
désolé qu’on est d’avoir fait 1 heure de transport pour 2 minutes d’entretien,
on reste au moins certain de n’avoir rien manqué. La certitude comme bien de
temps en temps
Et perdues
parmi une palanquée d’autres plus corrects mais dont seule la thune est
l’attrait aux yeux du recruteur. La thune qu’il peut y gagner et celle qu’il
peut ne pas perdre grâce à la position de faiblesse dans laquelle vous vous
trouvez en fin d’études et au fait que les négociations liées sont intenables
de votre partie. 1er entretien : « Alors vous nous avez
proposé ça, vous seriez près à descendre jusqu’à combien ». 2e
entretien « alors la dernière fois, vous nous avez proposé ça, il faudrait
encore qu’on revoit un peu cette proposition de salaire à la baisse… » ..
et mon fut, souhaiteriez-vous aussi le voir à la baisse ?
Enfin.. on
apprend, on se fait raccompagner en caisse par un recruteur d’un client chez
qui notre présence même était aussi sensée que celle d’un phoque dans les
gorges du verdon. Et on apprend.
Finalement,
le seul qui marque notre attention jusque là, qui trouve notre propos juste,
franc et le seul intéressant est celui que l’on choisit et qui nous choisit. Un peu comme les relations amoureuses dans le meilleur des cas :
on sait ce qu’on veut et ce qu’on ne veut pas, au point de passer à côté
d’expériences diverses (manques dont la gravité dépend à 100% de la
personnalité et des envies) et quand quelquechose passe ou se passe, qu’on ne
se pose pas de questions parce que l’évidence est là, qu’il y a une
réciprocité, c’est.. juste simple. Voire beau. Comme l’on pensé les Beatles, les choses simples sont souvent les plus belles. Ou
pas :)